5 mai 2014
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La descente, ce vilain spectre… Il guettait l’USAP depuis quelques jours c’est maintenant une réalité, le club de rugby de Perpignan jouera l’an prochain à l’échelon inférieur. C’est un drame pour le rugby français, pour la ville de Perpignan rouge de colère et pour ce club qui triomphait en championnat dans un passé tout récent. L’exploit dans l’antre des Jaunards était tout proche mais finalement la marche était trop haute pour ces petits Arlequins de l’USAP. Au regard de la saison, le déclin sportif est indéniable avec comme un symbole le départ de leur capitaine Nicolas Mas en début de saison pour l’ennemi régional Montpellier qui incarne la fraîcheur et un club qui incarne le futur en titillant depuis peu les sommets. Déclin sportif dans les résultats et l’effectif, perte du leadership régional : l’USAP doit maintenant tout reconstruire pour retrouver au plus vite sa place parmi l’élite. L’USAP nous manquera mais on se souviendra longtemps de ce combat acharné lors de la dernière journée. Maintenant, il faudra aller batailler chez d’anciens pensionnaires du Top 14 comme Bourgoin, Agen et le derby face à Béziers une sorte de balade rugbystique pour retrouver ses valeurs et les fondamentaux qui font vibrer Aimé Giral qui en a bien besoin pour sécher ses larmes.
El Metropolitano, le 05/05/2014
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CAFE DES SPORTS
31 août 2012
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« Les photographes : ils ne font que leur boulot mais parfois ils devraient s’en abstenir » Diana Spencer.
El Metropolitano, le 31/08/2012
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PLACE DES GRANDS HOMMES
2 août 2012
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« Baisser les bras dans une compétition sous prétexte qu’on ne peut terminer premier est incompatible avec l’esprit du sport ». Eric Tabarly
El Metropolitano, le 02/08/2012
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CAFE DES SPORTS
21 juillet 2012
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« A Paris, il y a des impôts sur tout, on y vend tout, on y fabrique tout, même le succès » Honoré de Balzac.
El Metropolitano, le 21/07/2012
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CAFE DES POETES
20 juillet 2012
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« A vingt ans, la Parisienne est adorable ; à trente ans, irrésistible ; à quarante, charmante. Après quarante ans ? Jamais une Parisienne ne dépasse quarante ans. » André Maurois
El Metropolitano, le 20/07/2012
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CAFE DES POETES
18 juin 2012
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Le 18 juin 1815 a sonné le glas des épopées Napoléoniennes et marqué la fin de l’Empire. L’aigle avait pourtant conquit l’Europe mais ce jour là à Waterloo, le son des tambours victorieux de Rivoli, Austerlitz ou Iéna ne fut qu’un lointain souvenir. Ce jour là, rien ne se passa comme prévu, Murat ayant trahit depuis longtemps son Empereur pour préserver sa couronne de Naples, c’est le Maréchal Ney qui s’élança à la tête de la cavalerie en plein cœur des lignes ennemies. Belle charge héroïque qui envoya sur l’herbe bon nombre des cavaliers mais rien n’était perdu, la victoire était même à portée de main. Mais Blücher arriva... Afin de protéger l’Empereur dans la retraite, la vieille garde des grenadiers donna les derniers coups de fusils pour la gloire. Cette garde était composé de valeureux grenadiers qui pour certains avaient connus toutes les campagnes depuis l’Italie. Ce régiment était commandé par le général Pierre Cambronne, fidèle parmi les fidèles de l’Empereur, il forma avec courage le carré et d’après la légende prononça ses mots « La garde meurt mais ne se rend pas ! ». Face à la fureur de la mitraille de l’ennemi qui demandait aux Français de se rendre, Cambronne aurait alors dit « Merde ! ». Ce dernier mot qu’il lâcha restera pour l’histoire le fameux « mot de Cambronne ». Quelques années après la bataille de Waterloo, Cambronne ironisera sur cette version des faits en déclarant « Je n'ai pas pu dire « la Garde meurt mais ne se rend pas, puisque je ne suis pas mort et que je me suis rendu ». Quand au mot « Merde », il nia toute sa vie ! Ce mot, marque pourtant à jamais le jour de gloire de Cambronne et la dernière page du courage de la Grande Armée. Victor Hugo lui rend hommage dans les Misérables en écrivant « Dire ce mot, et mourir ensuite. Quoi de plus grand ! Car c’est mourir que de le vouloir, et ce n’est pas la faute de cet homme, si, mitraillé, il a survécu. L’homme qui a gagné la bataille de Waterloo, c’est Cambronne. Foudroyer d’un tel mot le tonnerre qui vous tue, c’est vaincre ».
El Metropolitano, le 18/06/2012
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PLACE DES GRANDS HOMMES
6 janvier 2012
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Ah le silence.... il s’arrête quand on prononce son nom comme disait l’autre ! Symbole de malaise ou d’une certaine quiétude, il faut avoir l’art de le cultiver et de jouer avec. De toute façon on est vu avant d’être entendu, d’où les silences qui en disent longs... Long comme les films muets qui ont pourtant fait rire en éclat un paquet de spectateurs. Long comme l’attente du cow-boy qui sort son revolver pendant un duel. Après tout, quand on tire on ne raconte pas sa vie ! Pan ! La bourse ou la vie, il faut savoir choisir et vite. Pour beaucoup, le silence est d’or, il est même pour certains le plus beau bijou des femmes même si celles-ci ne le porte que trop rarement. Le silence est unique et si précieux car il est tellement rare dans ce monde où sans cesse le bruit parasite nos sens. Le bruit des voitures, des téléphones qui sonnent, de la musique que l’on écoute sans cesse. Une vie sans bruit est pour beaucoup une vie malheureuse. Comment concevoir de faire la fête dans un silence de mort ? Le silence tue, il est le symbole de la solitude, de la mort, du malheur. Pourtant le silence n’est pas si noir. Il faudrait apprendre à le sublimer et à savoir l’apprécier car il est reposant. Il invite au rêve et à la réflexion intérieure de notre esprit. Pour William Shakespeare, « le silence est l’interprète le plus éloquant de la joie ». Apprenons à le décrypter et à jouer avec lui : chut ! Qui veut devenir le roi ou la reine du silence ?
El Metropolitano, le 06/01/2012
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GRANDS BOULEVARDS
26 décembre 2011
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"Le rouge c’est la base du maquillage, ce sont les lèvres, les ongles. Le rouge, c’est une couleur noble, une couleur de pierre précieuse – le rubis – et c’est une couleur dangereuse. Il faut parfois jouer avec le danger. Rouge, c’est religieux, et c’est le sang, et c’est royal, c’est Phèdre et une multitude d’héroïnes. Rouge feu, et rouge combat, le rouge est comme un combat entre la mort et la vie…" Yves Saint-Laurent
El Metropolitano, le 26/12/2011
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ARTS ET METIERS
20 novembre 2011
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La chaine cryptée est entrée dans une nouvelle ère. Après avoir longtemps préparée le terrain dans son émission du dimanche soir pour les footeux, Canal diffusait un documentaire sur Lionel Messi dit « Léo » pour les intimes, (on comme pour les jeunes enfants). Pourtant, les journalistes de Canal semblent avoir fait table rase de beaucoup de choses pour proposer un documentaire qui avec un parti pris jamais égalé jusqu’à présent, défendait en gros que Messi c’est Dieu ! Il semble même que bientôt sur les hauteurs de Barcelone, au Tibidado une (petite) statue rejoigne celle du Christ qui est la même que celle de Rio. Léo le petit, mais Léo le virtuose, le talent précoce, une enfance où Léo s’est fait prescrire 900 euros de médicaments chaque mois pour grandir. Pour devenir le grand Messi, ou peut être simplement l’histoire du sportif le plus dopé de toute l’histoire du sport. Petit parmi les grands, Léo n’aura jamais l’aura de Diego Maradona. Léo ne marchera jamais sur les traces de Pelé vainqueur de sa première coupe du Monde à simplement 17 ans. Léo vit dans le confort de son club de toujours le FC Barcelone, mais quand vient l’heure de changer de système en sélection, Léo piétine, Léo est perdu comme un jeune footbaleur qui cherche encore à trouver sa place, à marquer définitivement l’histoire. Car même si Léo Messi est l’un des plus grands joueurs du football actuel, il lui manque encore le fait d’arme qui restera à jamais dans l’histoire du football et ça Catalunya+ semble l’avoir oublié au moment de dévoiler « l’ intégrale » du prodige, à croire que son histoire est déjà finie...
El Metropolitano, le 20/11/2011
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CAFE DES SPORTS
4 octobre 2011
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J’étais en train de me préparer un bon couscous et soudain au moment de commencer à manger je me suis souvenu d’une chanson qu’on chantait dans la cour de récréation. « Mohamed coucous quand il pète il fait de la mousse. Mohamed il est malade, il veut aller à l’hôpital mais l’hôpital il est fermé et Mohamed il va crever ! ». Le genre de chanson que les gosses adorent, où l’Arabe joue bien évidement le mauvais rôle. Le genre de mauvaise chansonnette raciste qui fait rire tout le monde… ou presque. Au début je me souvenais plus trop des paroles donc je me suis connecté sur Youtube et j’ai vu des dizaines de vidéo avec des gens qui rigolaient en chantant cette chanson idiote, et j’ai moi aussi commencé à la chanter. Puis c’était l’heure du JT et là ça m’a fait plus rire du tout, il y avait un reportage sur Momo, il était triste, seul et sans espoir. En effet, depuis le printemps dernier, Mohamed est vraiment malade. Dans son pays c’est la révolution, l’hôpital est bien fermé et Mohamed est déjà mort… Et là je me suis dit que plus jamais que chanterait Mohamed Couscous, et je me suis venu de l’oncle Bens ! Mais bon les Africains des Etats-Unis ont déjà pris cher avec le commerce triangulaire, l’esclavage, et depuis Martin Luther King et Obama avec eux c’est toujours un succès ! En fait, c’est là que je me suis rendu compte que la roue avait tourné, que dans la cour de récré c’était à notre tour d’en prendre pour notre grade, que même Zorba le Grec ne dansait plus comme un idiot, que la Zizanie avait enflammé nos économies, que quand midi sonnait on ne se battait plus pour avoir l’aile ou la cuisse mais quelques pattes, que quand je regarde le JT il y a pleins de reportages qui font peur. Bref, j’ai fini mon couscous, j’ai coupé la TV à la fin du JT, j’ai allumé la radio et j’ai mis un disque de John : « Imagine »…
El Metropolitano, le 02/10/2011
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GRANDS BOULEVARDS