« Les photographes : ils ne font que leur boulot mais parfois ils devraient s’en abstenir » Diana Spencer.
El Metropolitano, le 31/08/2012
« Les photographes : ils ne font que leur boulot mais parfois ils devraient s’en abstenir » Diana Spencer.
El Metropolitano, le 31/08/2012
Le 18 juin 1815 a sonné le glas des épopées Napoléoniennes et marqué la fin de l’Empire. L’aigle avait pourtant conquit l’Europe mais ce jour là à Waterloo, le son des tambours victorieux de Rivoli, Austerlitz ou Iéna ne fut qu’un lointain souvenir. Ce jour là, rien ne se passa comme prévu, Murat ayant trahit depuis longtemps son Empereur pour préserver sa couronne de Naples, c’est le Maréchal Ney qui s’élança à la tête de la cavalerie en plein cœur des lignes ennemies. Belle charge héroïque qui envoya sur l’herbe bon nombre des cavaliers mais rien n’était perdu, la victoire était même à portée de main. Mais Blücher arriva... Afin de protéger l’Empereur dans la retraite, la vieille garde des grenadiers donna les derniers coups de fusils pour la gloire. Cette garde était composé de valeureux grenadiers qui pour certains avaient connus toutes les campagnes depuis l’Italie. Ce régiment était commandé par le général Pierre Cambronne, fidèle parmi les fidèles de l’Empereur, il forma avec courage le carré et d’après la légende prononça ses mots « La garde meurt mais ne se rend pas ! ». Face à la fureur de la mitraille de l’ennemi qui demandait aux Français de se rendre, Cambronne aurait alors dit « Merde ! ». Ce dernier mot qu’il lâcha restera pour l’histoire le fameux « mot de Cambronne ». Quelques années après la bataille de Waterloo, Cambronne ironisera sur cette version des faits en déclarant « Je n'ai pas pu dire « la Garde meurt mais ne se rend pas, puisque je ne suis pas mort et que je me suis rendu ». Quand au mot « Merde », il nia toute sa vie ! Ce mot, marque pourtant à jamais le jour de gloire de Cambronne et la dernière page du courage de la Grande Armée. Victor Hugo lui rend hommage dans les Misérables en écrivant « Dire ce mot, et mourir ensuite. Quoi de plus grand ! Car c’est mourir que de le vouloir, et ce n’est pas la faute de cet homme, si, mitraillé, il a survécu. L’homme qui a gagné la bataille de Waterloo, c’est Cambronne. Foudroyer d’un tel mot le tonnerre qui vous tue, c’est vaincre ».
El Metropolitano, le 18/06/2012
"Le plus dur pour les hommes politiques, c'est d'avoir la mémoire qu'il faut pour se souvenir de ce qu'il ne faut pas dire" Coluche
El Metropolitano, le 19/06/2011
Normandie, 6 juin 1944, 6h30 les péniches américaines du 2ème bataillon de rangers se dirigent vers la Pointe du Hoc. Les vagues et le courant ralentissent les barges et rendent difficile l’opération. Finalement, les 225 rangers débarquent vers 7h10. Leur mission, est simple escalader les 20 mètres de la falaise, nettoyer les bunkers Allemands et réduire au silence les batteries qui pointent sur Omaha Beach, plage sur laquelle s’apprêtent à débarquer des milliers d’Américains. Progressivement les grappins des rangers s’agrippent à la falaise et les échelles se dressent, en haut les nazis les attendent… Arrivés au sommet, ils parviennent à avancer péniblement entre les positions ennemies dans la fumée et la fureur des combats. Les bunkers sont pris un à un et finalement les américains découvrent que les dangereux canons ont été remplacés par des leurs en bois… Après, avoir pris une nouvelle position ennemie à l’intérieur des terres, les rangers se retrouvent pris au piège par les Allemands, les 90 survivants seront finalement sauvés par des renforts le 8 juin 1944 après 3 jours de rudes combats. Cette opération n’a certes pas changé le cours de la guerre, mais qu’en aurait-il était si les canons avait arrosé la plage d’Omaha déjà bien mitraillé par le feu meurtrier des Nazis. Au soir, du 6 juin 1944, les Alliés avaient avancé d’une dizaine de kilomètres à l’intérieur du bocage Normands. Mises une à une toutes les missions de l’opération Overlod ont amorcé un tournant décisif grâce au courage, au dévouement et à la ténacité des 2 millions d’hommes qui ont débarqué ce matin là sur les côtes de France. Au même instant à Berlin, au moment de souffler les bougies de sa femme pour son anniversaire le Général Allemand Rommel, ne pouvait que constater que le vent de la liberté avait à nouveau commencé à souffler sur le vieux continent…
El Metropolitano, le 06/06/2011
Je suis venu te dire que je m'en vais
Et tes larmes n'y pourront rien changer
Comme dit si bien Verlaine au vent mauvais
Je suis venu te dire que je m'en vais
Tu te souviens de jours anciens et tu pleures
Tu suffoques, tu blêmis à présent qu'a sonné l'heure
Des adieux à jamais
Ouais je suis au regret
De te dire que je m'en vais
Oui je t'aimais, oui mais…
El Metropolitano, le 02/03/2011
Jane Russell (1921-2011) : “Le Banni n'est plus qu'un lointain souvenir mais jamais je ne réussirai à me débarrasser de l'étiquette que ce film me colla sur le dos. Je dois tout à Howard Hughes, c'est entendu. Il m'a donné gloire et fortune, mais la femme qu'il a fait de moi, ce n'est pas moi du tout, plutôt une sorte de phénomène de foire au sujet duquel courent les légendes les plus fantastiques”.
El Metropolitano, le 01/03/2011
Buenos Aires, 10 novembre 2001, c’est fini Diego Armando Maradona effectue son dernier tour de piste chez lui dans son temple de la Bombonera. Tout semblait oublié et pouvoir recommencer à nouveau dans cette bonbonnière déchaînée dans la folie des papelitos. Dans ce beau moment de communion Diego pouvait arborer l’un après l’autre ses deux maillots de cœur, celui de l’Argentin du devoir et plus encore celui-ce Boca la pauvre le club des sans avenirs à jamais reconnaissants. Une connivence qui fonde l’histoire même du footballeur le plus populaire et le plus controversé de l’histoire et son discours d’adieu tout autant : « Il n’y a pas de sport plus beau et plus sain que le football, que personne n’en doute. Le football ne doit pas payer pour les erreurs de certains. Je me suis trompé et j’ai payé. Le football ne doit pas être sali ». Aujourd’hui, Diego Armando Maradona fête grâce à Dieu ses 50 ans. Né le 30 octobre 1960, le Dieguito des quartiers pauvres de Buenos Aires a tout connu : les joies, les peines, le succès puis les souffrances de la spirale infernale de la poudre blanche... Diego l’idole des pauvres de Boca Junior, le joueur du peuple devenu l’idole de la nation tout entière. Diego le brave soldat devenu Dieu par sa main triomphante qui s’est levé vers le ciel vengeant ainsi une nation blessée par la désillusion des Malouines face à la royale Angleterre en 1986. Jamais l’Argentine n’oubliera ses dribles enchanteurs avec le maillot des Argentinos sur les épaules, à la ferveur explosive de la poudrière de la Bombonera où le jeune fils prodigue cassa les reins des défenseurs du club des Bourgeois de River. Puis, Diego l’exilé en Espagne dans l’écrin et la splendeur du Camp Nou. Mais à Barcelone, le terrain est miné par l’obstacle des crocs en jambe des Basques de Bilbao qui détruisirent la cheville du petit Argentin. Mais comment aurait pu s’arrêter là son destin alors que l’Italie l’appelait déjà, les foudres du stade San Paolo du Napoli enflamma toute la péninsule et humilia enfin les clubs du nord de la péninsule. Ce gamin en or, cet enfant né dans la boue qui allait à jamais régner sur la planète football. Ce petit homme, ce Toréador malicieux a montré que l’on a beau être un footballeur hors pair mais au fond, un homme comme les autres. Un homme qui a fauté, qui a triché, qui a déraillé mais qui n’a jamais trahit l’espérance de ceux qui lui ressemble. De son peuple qui sera toujours là pour pardonner sa faiblesse et applaudir son génie. Un homme au destin sacré qui a montré que même si la vie peut basculer à tout moment, il suffit de croire en ses rêves et à son destin pour en surmonter les obstacles.
El Metropolitano, le 30/10/2010
Cet homme a ridiculisé les polices de France pendant des semaines pour entrer dans le cercle très sélect des routards du crime ceux qui marquent la mémoire nationale et la societé pour bien des années, retour sur 10 semaines de cavale. Jean-Pierre Treiber c’est d’abord une sale affaire, l’assassinat de Katia Lherbier (32 ans) et Géraldine Giraud (36 ans) dans l’Yonne en 2004. Une affaire sans mobile apparent. En effet, il n’y a pas de lien direct entre le JP et ses victimes, même si Treiber effectue pourtant des retraits d’argent et différents achats avec les cartes bleues de ces prétendues « amies ». Cette affaire, c’est le genre d’affaire dont le tribunal d’Auxerre à l’habitude de traiter après les Emile Louis and co qui se sont présentés à la barre. Présumé coupable par les enquêteurs, Treiber attend patiemment sa comparaison au printemps 2010 devant la cour d'assises de l'Yonne. Et puis, le 8 septembre 2009 tout s’emballe, Treiber sort de sa cage, il file à l’anglaise de taule en se dissimulant malicieusement dans un vulgaire carton ! Treiber a réussi une évasion qui restera dans les mémoires, ça cavale peut commencer ! Treiber se sent revivre, fini l’ombre insalubre du pénitencier, il respire le bon air pur de la campagne et profite des joies des grandes et longues ballades en forêt. C’est l’automne, qu'a cela ne tienne Treiber observe un petit écureuil préparé ses réserves pour l’hiver, pendant que des dains passent non loin du terrier du gros lapin de Garenne, les feuilles commencent à tomber Treiber utilise en bon aventurier ce que la nature lui offre pour s’installer confortablement au pied de l'arbre où est gravé un coeur dans les bois de Bombon. Le soir, au coin du feu il rédige des petites lettres pour ces anciens compagnons d’infortune de prison ou en direction de la presse pour narguer les flics qui ne savent pas trop où Treiber se planque. Il se moque de ceux qui n’ont pas osé se faire piquer les fesses par les ronciers pour l’attraper, "Koh-Lanta, c’est du pipi de chat à côté de ce que je fais", quel héros ! Les jours passent, puis les semaines et Treiber court toujours dans la nature, même Mesrine avait écourté sa cavale dans le bocage normand à 2 petites journées après s’être fait le Casino de Deauville. Treiber, lui est tellement plus fort il a la trempe des plus grands qui aiment jouer avec le feu au risque de se brûler. L’étau se resserre, les policiers commence à localiser précisément le loup qui sort de la forêt trop souvent et qui se cache en réalité en pleine ville bien aidé par un puissant réseau de complices. Les mises sur écoutes font avancer les choses et puis inéluctablement c’est la fin, le 20 novembre Treiber est interpellé par le Raid à Melun après 10 semaines dans la lumière des médias avec une seule question à la une : où se cache Treiber ? Pour finir, faites attention, Noel arrive après les cartons Jean-Pierre va peut être essayer de se faufiler dans la hotte du père Noël pour le réveillon même si les enquêteurs jurent que : "Treiber mangera (bien) sa dinde de Noël en prison".