Madrid, un après-midi comme les autres dans le quartier commercial de la Puerta del Sol à quelques mètres du Corte Ingles et des grandes boutiques de fripes où les Madrilènes se pressent pour faire du shopping. Ici et là, aux quarte coins du centre ville, à chaque coin de rue, devant chaque boutique ou restaurant et la fameuse calle Montera vous attend une jeune fille prête à perdre sa jeune vertu pour seulement quelques euros. En plein cœur de la capitale de l’Espagne, Madrid la royale voit devant ses yeux au nez et à la barbe de la police (qui ne peut rien faire contre cette « activité») se négocier les passes aux yeux de tous. Le « système commercial du tapin » est même fait pour vous faire tomber rapidement dans l’engrainage à cause du nombre impressionnant des prostituées (environ 1 500), petit à petit à chaque regard insistant ou chaque claquement d’œil vous trotte l’idée de tomber dedans en devenant un client. Vous en voyer partout, elles vous voient, vous regardent, et bien vite ces petites putes qui vont font les yeux doux pour vous emmener sur Saturne moyennant finance vous obsèdent. Vous commencer sérieusement à y penser tout le temps et vous vous posez certaines questions quand vous sortez. Comme savoir, si la pute blonde à coté du tabac sera-t-elle là quand vous allez descendre acheter votre paquet de clopes ou se sera la vieille qui revient déjà de ses premières passes matinales qui tapine souvent sur ce même trottoir. Pas facile de prévoir quand on va pouvoir recevoir le regard aguicheur de celle qui finira probablement pour nous faire céder quelques semaines plus tard… Comme quoi à Madrid, il n’y a pas que les galactiques du Real et Cristiano Ronaldo qui sont les rois de la passe il y a les petites Madrilènes qui tapinent sur les trottoirs des grands axes commerciaux en pleine journée à la vue des passants, des policiers et même des jeunes enfants… Que pena ! Elles attendent dans cette foule de passants celui qui deviendra le prochain client. Comme quoi l’Espagne a bien changé en quelques années avec ses rues pleines de monde alors qu’elles étaient si vides auparavant sous la dictature. Et même si aujourd’hui, les gens n’ont plus peur de sortir et profitent de la démocratie, ce n’est malheureusement pas pour toujours jouir des plus jolies choses qu’offre la liberté… A bon entendeur.
El Metropolitano, le 12/01/2010