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13 octobre 2009 2 13 /10 /octobre /2009 15:08
En fin de semaine dernière, Barack Obama a bien évidement reçu le prix Nobel de la paix alors qu’il n’est qu’à l’aube de son mandat et n’a pas fini d’accomplir ici et là ses miracles. Mais il a déjà tellement fait pour l’Amérique et pour le Monde. Du déluge et de la situation apocalyptique qu’avait laissé le pauvre W, le grand Barack a fait renaître la flamme de l’espoir, là où tout semblait sombre, la lumière est réapparue. Peu à peu, la bonne parole s’est propagée et les rêves les plus fous devenaient possibles : un noir américain à la maison blanche ! L’image est en effet magnifique mais est-ce suffisant pour recevoir le Nobel pour la paix ? Et bien non, car derrière cette belle icône, il reste l’envers du décor et la réalité. Oui, car Barack est le président des Etats-Unis, le chef de la plus grande armée du monde qui a tout ce qu’il faut pour faire la paix (portes avions par dizaines, hélicos, tanks, commandos…), tout ce qu’il faut pour rattraper la situation en Irak et au Moyen-Orient ou en finir une bonne fois pour toute avec l’Afghanistan. Les troupes de la bannière étoilée sont déjà en marche pour mener à son terme la guerre de Barack contre Al-Qaïda. Au moment où le monde se félicitait de ce prix symbolique, Barack, lui, jouait tranquillement au gardien de la paix mondiale avec son état major en décidant d’envoyer des renforts en Afghanistan. Cette guerre héritée de W qui est donc maintenant sa guerre, mais attention il s’agit d’une guerre juste, d’une croisade libératrice contre les forces du mal du terrorisme. Mais comment une guerre peut être considérée comme juste alors que des hommes vont mourir, alors que la mort est présente dans chaque ordre que reçoit un soldat. Belle notion de la paix mister President ! Dream is over…

El Metropolitano, le 13/10/2009
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  • : Terminus
  • : Terminus... tout le monde descend ! Le métro s'arrête, les voyageurs descendent sur le quai de la gare et s'engouffrent à toute allure dans les couloirs du métro en direction d'une sortie vers le monde extérieur et la lumière d'une nouvelle journée qui commence. Prochain arrêt : politique, sport, art, culture ou économie... à vous de choisir votre direction dans le dédale du métro.
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erminus... tout le monde descend !


Le métro s'arrête, les voyageurs descendent sur le quai de la gare et s'engouffrent à toute allure dans les couloirs du métro en direction d'une sortie vers le monde extérieur et la lumière d'une nouvelle journée qui commence. Journal à la main ils viennent peut être de découvrir les informations, ou ont entendus de petites brêves que s'échangent deux collègues non loin d'eux. Stop ou encore la correspondance vers le train de l'actualité n'attend pas : attention le train repart ! Prochain arrêt : politique, sport, art, culture ou économie... à vous de choisir votre direction. Montez dans la rame jusqu'au Terminus du train ou s'échange l'actualité et les polémiques sur le Monde qu'il va falloir regagner quand le train s'arrêtera et que le conducteur signalera au voyageur le terminus du train et le moment de remonter vers la lumière du jour...

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