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17 juin 2009 3 17 /06 /juin /2009 17:23

Monsieur F. Thiriez a enfin réussi son pari d’exporter « le feuilleton préféré des français » vers de nouveaux continents qui n’ont qu’une hâte : découvrir les enfants ratés du football français aux chevilles et aux melons surdéveloppés, la technique travaillée de joueurs qui enchainent les contrôles et passes ratées les centres au 3ème poteau, sans parler du tir au pigeon devant les buts. Quelle meilleure contrée que Montréal pouvait accueillir le prochain trophée des champions ? Il été sans doute difficile de trouver une autre terre d’accueil car à défaut d’excéder dans ce qui s’appelle là bas le soccer, la L1 permettra de montrer, sans trop s’afficher tout de même, les lacunes qui frappent le football français. Une question d’argent ? Les déficits non contrôlés, une fiscalité plus avantageuse et la bourse ne fait pas tout pour resté en vie et d’afficher un état d’esprit et une volonté de construire quelque chose de cohérent même avec des moyens très réduits. Un exemple ? Villareal petit club de la région de Valence partie de rien ou presque et pourtant demi-finaliste de C1… lors de sa première participation dans l’épreuve reine du continent. Certes le football se joue parfois à peu de choses vous me direz ; mais sans un penalty raté de Riquelme, Villareal aurait atteint la finale de la C1 ! Pour revenir aux clubs français le fossé entre la L1 et le haut niveau européen est vaste, comment parler de notion de chance devant la pauvreté technique et tactique et le manque d’ambitions clairement affichée face à des gros cadors pourtant prenables en faisant preuve d’un peu plus d’intelligence et de cohérence en ne jouant surtout pas petit bras face aux costauds des Chelsea, Barcelone, Milan et consorts dont les stars sont toutes passés un jour par la France sans s’y arrêter véritablement, notre chère L1 éviterait probablement le ridicule. De crier à l’injustice devant le manque de moyen, la fuite de ses rares joyaux qui pourtant sont très nombreux : nous avons les meilleurs footballeurs du Monde en France mais il suffit d’ouvrir les yeux et de faire jouer les joueurs à leurs vrais postes. A défaut de soigner tous ces maux, la cure de sirop à Montréal permettra au moins à la L1 de s’exporter un petit peu et peut être que cette fois le match se déroulera dans ce qu’on appelle un stade, que le public sera au rendez-vous, et que les 2 équipes soient de vraies équipes de foot ! RDV le 25 juillet prochain pour ce trophée des champions à Montréal.


 

El Metropolitano, le 17/06/09

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15 juin 2009 1 15 /06 /juin /2009 15:17
Approchez, approchez Mesdames et Messieurs, Petits et Grands le nouveau spectacle va bientôt commencer, prenez places Florentino à monter pour vous un formidable programme que le grand Barnum aurais eu bien du mal à lui envier en son temps. Exit Dumbo, les femmes à barbes, trapézistes, groupes de fauves et toutes les attractions du célèbre cirque américain qui étaient accessibles en son temps pour quelques cents. Aujourd’hui, un nouveau spectacle tout bonnement exceptionnel, un show un peu plus chère certes mais plus éblouissant que jamais qui rassemblera les plus grands artistes du monde sous une même piste aux étoiles. A partir du mois d’août prochain venez découvrir à Madrid des numéros exceptionnels qui rassemberont :  Cristiano Ronaldo, l’acrobate portugais vous éblouira avec ses tours de passes passes à vous couper le souffle, Kaka, la célébre danseuse brésilienne vous apprendra la salsa en bonne meneuse de revue. Sans oublier les fauves venus d’Hollande Sneijder, Robben Rudd et Higuain le puma argentin toujours prêt à rugir quand ils rentrent dans l’arêne, Raul le bon vieux clown blanc fidèle ou encore les irréductibles pachydermes de la maison blanche emmené par Casillas. Ah merci Monsieur Florentino Perez de rassembler tous ces artistes, ces véritables nouveaux enfants de la balle pour succéder aux jongleurs et autres artistes de la piste aux étoiles qui ont illuminés les premières soirées de la RTF. Merci de nous offrir toutes ces étoiles qui vont nous éblouir les yeux et peut être nous en donner pour notre argent dans ce « greatest show on earth » des temps modernes...


Le Metropolitano, le 15/06/09
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7 juin 2009 7 07 /06 /juin /2009 13:01

Décidément, ce n’est pas encore « la bonne », Clermont a encore perdue hier soir en finale du championnat de France de rugby pour la 10ème fois de son histoire et pour la 3ème fois consécutive les Clermontois de la bande à Rougerie sont encore repartis bredouille de Paris. La malédiction des Arvernes plane toujours sur la ville ce n’est pas encore cette fois que le pays des volcans d’Auvergne entrera en fusion d’une fête attendue à maintes reprises mais une nouvelle fois gâchée au moment de conclure car les clermontois sont décidément maudits. Déployant une incroyable maîtrise tout au long de la saison régulière, ils perdent à chaque fois le fil du match de leurs finales en faisant des mauvais choix et en semblant perdus à chaque fois qu’il sont menés au score. Hier soir encore tout s’est écroulé quand Perpignan a pris l’avantage car dans cette situation les clermontois voient le ciel menaçant de la défaite qui va encore leur tombé sur la tête au moment de soulevé le graal du rugby français et de ramené le bouclier de Bremus sur sa terre, Clermont est toujours absent. Cette malédiction, la ville où trône la statue de Vercingétorix le perdant de la guerre des Gaules face à César semble stigmatisé une ville habitée par l’histoire et e traumatisme de ses ancêtres qui se répète et se perpétue dans l’équipe de rugby inéluctablement finale après finale, d’un scénario qui semble éternellement se répété pourtant il ne manque pas grand-chose pour que le quinze de ASM soulève enfin le bouclier qu’il mérite tant et ramène à Vercingétorix les armes que César lui a enlevé le soir de la fin du siège d’Alésia. Par Toutadis, le jour où Clermont mettra fin à cette éternelle disette les héros de ce sacre se tailleront pour longtemps une place au soleil dans le cœur du peuple d’Auvergne qui se demande sans cesse quand cela va être la bonne, même si les plus optimistes vous raconteront un proverbe auvergnat de leurs illustres ancêtres ceux qui ont gagné Gergovie et qui ne savent toujours pas où est Alésia : « comment dire que l’on a perdu quelque chose que l’on a jamais gagné ».

El Metropolitano, le 07/06/09
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31 mai 2009 7 31 /05 /mai /2009 20:00
Jour historique dans l’épopée parisienne de Rafel Nadal à Roland Garos, celui-ci vient de vivre une nouvelle expérience, un air d’inconnue auquel il n’avait pas encore eu le plaisir de goûter : la défaite ! Il est tombé face au sniper suédois et redoutable Soderling qui a eu raison des « Vamos » de l’espagnol moins rythmée en cette après-midi orageuse et incapable d’imposer sa loi et le traitement habituel. La dure loi du sport pour Rafa après 4 ans et 31 matchs d'invincibilité, qui montre qu’il reste un être humain à la musculature hors normes certes au niveau des bras, mais un homme quand même qui a mordue la poussière de la terre de Roland, position auquelle il n’avait pas eu la joie d’essayer faces à ces précédents partenaires de jeux qu’il avait renvoyé depuis 4 ans en mode expéditif à leurs petites études sur cette surface. Mais cette année pour ’lespagnol , le code a changé les manches de son maillot sont plus longues et le rose framboise de l'été est déjà démodé au moment où Rafael regardera à la TV la finale parisienne, et cette fois il pourra enfin goûter et profiter de son anniversaire qui se déroule chaque année au moment de sa demi-finale, de son tournoi, de son trophée qui sera soulevé cette fois par un autre joueur mais qui sera qui c’est peut être aussi un espagnol encore. Vous aviez dit première, non ?



El Metropolitano, 31/05/2009
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28 mai 2009 4 28 /05 /mai /2009 13:16
C’est reparti pour la quinzaine parisienne de la petite balle jaune, la terre rouge et l’espagnol qui gagne à la fin comme chaque année. Comme toujours et par habitude les français vont se faire la malle un par un entre les goutes de pluie de la première semaine, il y aura la révélation d’un pti inconnu qui va nous faire vibrer et qui sortira du marasme général emmené cette année par Richard Gasquet fine fleur de l'académie des mousquetaires reconverti cette année en juge des lignes blanches. Alors au moment où vous entendrez : « elle est bonne » entre les commentaires traditionnels « une bonne première Richard » ou « déjà une balle de match » du duo magique de France 2, il s’agira sur le court de l’avis d’un jeune spécialiste qui a fait ces gammes d'un club à Miami, d’un expert des trajectoires parallèles, de l'alignement des rails, de la précision des intervalles les lignes blanches qui sont cette fois à une bien trop grande échelle de son soi-disant jeune talent…


El Metropolitano, 23/05/2009

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28 mai 2009 4 28 /05 /mai /2009 09:26

C’est plus qu’un club (« Mes que un club »), le FC de Barcelone l'a démontré tout au fil d’une saison 2008-09 exceptionnelle : Liga, Coupe du Roi et depuis hier soir les cîmes de l’Europe avec la coupe aux grandes oreilles de la Ligue des Champions. Ces titres, ces victoires, tous ces buts marqués le nouveau grand Barça l’a réussi en récitant les gammes, de son football, de son style de jeu, de son système en 4-3-3 cultivé dès les équipes de jeunes qui permet de préserver ce qui fait la beauté et la richesse du grand Barça : un jeu limpide et patient en petites passes associé à des talents d’exception issue du centre de formation mis au service du collectif. Barcelone a dévoilé aux yeux de l’Europe que joué de cette manière le football pouvait être considéré comme un art à part entière. Prenez vous au jeu, entrez dans la danse, en mettant un air de tango tout en regardant ce véritable orchestre avec Xavi et Iniesta à la baguette et vous verrez que le rythme des passes tantôt lentes tantôt rapides, et que les accélérations aussi soudaines qu’inattendues du soliste Messi permettent de soutenir la comparaison d’une danse magnifiquement exécutée dans laquelle nous nous laissons facilement entraîner avec plaisir…



El Metropolitano, 28/05/2009

 


 

 

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  • : Terminus... tout le monde descend ! Le métro s'arrête, les voyageurs descendent sur le quai de la gare et s'engouffrent à toute allure dans les couloirs du métro en direction d'une sortie vers le monde extérieur et la lumière d'une nouvelle journée qui commence. Prochain arrêt : politique, sport, art, culture ou économie... à vous de choisir votre direction dans le dédale du métro.
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erminus... tout le monde descend !


Le métro s'arrête, les voyageurs descendent sur le quai de la gare et s'engouffrent à toute allure dans les couloirs du métro en direction d'une sortie vers le monde extérieur et la lumière d'une nouvelle journée qui commence. Journal à la main ils viennent peut être de découvrir les informations, ou ont entendus de petites brêves que s'échangent deux collègues non loin d'eux. Stop ou encore la correspondance vers le train de l'actualité n'attend pas : attention le train repart ! Prochain arrêt : politique, sport, art, culture ou économie... à vous de choisir votre direction. Montez dans la rame jusqu'au Terminus du train ou s'échange l'actualité et les polémiques sur le Monde qu'il va falloir regagner quand le train s'arrêtera et que le conducteur signalera au voyageur le terminus du train et le moment de remonter vers la lumière du jour...

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